20 avril, 2005

Introduction

Encore un !? Ben oui, encore un... Après tout, je ne vois pas pourquoi moi, Camillo Berneri, je n'aurais pas, comme tout un chacun, le droit d'exprimer mes points de vue à la face du monde. Ok, le titre du blog n'est pas original du tout... Il se trouve qu'avant de décider de blogger à mon tour, j'ai fait un petit tour sur la Toile et, ma foi, des titres originaux, il y en a plein. Comme, en plus, je viens de créer ce blog en attendant une collègue pour aller boire des Mass à la Frühlings Fest de Stuttgart... C'est un blog d'urgence, quoi... Une excuse pour ne pas lire de publication et pour ne pas trouver quelque chose de plus productif du point de vue du travail. Un, des, point de vue donc...
Aujourd'hui... Je sais pas trop... Je pourrais... Réagir à l'actualité, tiens... Et oui, cessons de tolèrer le monopole des chroniqueurs, des éditorialistes et autres intellectuels sur l'actualité et son interprétation. Exprimons nous aussi. Vu les conneries qu'ils racontent tous autant qu'ils sont, nous ne pourrons faire pire, ni dans le mensonge, ni dans l'approximation, ni dans le mépris aux lecteurs. Non, je ne suis pas un anti-intellectuel primaire... Mais je dénie le droit à certains d'entre eux, confits dans la révérence et le soutien au système, de nous donner des leçons de quoi que ce soit. Ce qui m'horripile le plus, c'est leur manie de présenter leurs opinions comme des vérités quasi-révélées et en tout cas intangible... Messieurs les éditorialistes, taisez-vous... Ou exprimez vos opinions comme des opinions, et non comme des faits. Et laisser les gens vivre et penser par eux-mêmes sans que vous soyez là pour leur donner des cours. Rien n'est plus insupprotable que leur morgue face à aux malheureux qui n'auraient pas la bonne idée d'être d'accord avec eux. En ce moment, par exemple, les voilà sûrement en train de gloser sur l'élection du nouveau pape, des enjeux pour les cathos et le monde, sur la supposée fierté des allemands. Comme je vis en Allemagne, je peux vous dire que la plupart s'en foutent. S'ils ne pensent pas que ce pape-là ne vaut pas mieux que le précédent. Mais quand on considère que les micro-trottoirs complaisants et politiquement corrects sont de l'information. Et, bien plus, qu'ils représentent, statistiquement parlant, l'opinion de la majorité de la population... Forcément, cela fausse l'analyse. Analyse qui va elle-même déterminer la façon dont l'info sera construite. Oui, j'écris bien construite et pas recherchée : pour nos dirigeants, patrons de presse et éditorialistes "idiots utiles" du capitalisme, l'info est un produit comme un autre. Le moindre des paradoxes n'est pas celui qui consiste pour ces plumitifs à dénoncer certains mouvements sociaux (les intermittents par exemple) lorsque ceux-ci décident de se rendre visible... Mais voilà, rien ne peut les descendre de leur piedestal, qui pourtant est loin d'être mérité...

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